Mes deux rimes
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Mes deux rimes
Un vol de papillons arrêté dans l'extase,*
Un kaléidoscope où l’éphémère entasse
Des contes à rebours, quand le lapin, le faon,
Dans le reflet du lac, se chalent peu du taon
Qui pique, en son défaut, l’axe du verbe et mêle
La surannée image, iris, or la prunelle
De l’œil d’un souvenir flou ne voit, la couleur
S’estompe et le parfum n’anime plus la fleur ;
Au cœur, c’est le Léthé, c’est l’émotion qui gronde,
La raison, vainement, vole en stérile aronde.
* Dernier vers du poème de V. Hugo, Mes deux filles
Un kaléidoscope où l’éphémère entasse
Des contes à rebours, quand le lapin, le faon,
Dans le reflet du lac, se chalent peu du taon
Qui pique, en son défaut, l’axe du verbe et mêle
La surannée image, iris, or la prunelle
De l’œil d’un souvenir flou ne voit, la couleur
S’estompe et le parfum n’anime plus la fleur ;
Au cœur, c’est le Léthé, c’est l’émotion qui gronde,
La raison, vainement, vole en stérile aronde.
* Dernier vers du poème de V. Hugo, Mes deux filles
Re: Mes deux rimes
Si le papillon prend son pied, grand bien lui fasse.
Idem pour l’éléphant, la sardine et le thon.
Pour le lapin, le faon, ces zozos sont en phase.
De Nante à Montaigu, de Sparte à Marathon.
Idem pour l’éléphant, la sardine et le thon.
Pour le lapin, le faon, ces zozos sont en phase.
De Nante à Montaigu, de Sparte à Marathon.
Invité- Invité
Re: Mes deux rimes
Si toute cette ménagerie est en passe
De promettre des dons au prochain téléthon,
Il en est un que le caritatif tabasse :
Il est sans cœur, sans poche, on le nomme "python".
De promettre des dons au prochain téléthon,
Il en est un que le caritatif tabasse :
Il est sans cœur, sans poche, on le nomme "python".
Dernière édition par Lau le Mer 4 Oct 2023 - 13:23, édité 1 fois
Re: Mes deux rimes
Les pieds au chaud, roi du pétrole en sa fournaise,
ce cher python s’en bat l’œil du qu’en dira-t-on.
Comme ses potes les Monty, le cœur à l’aise.
il se souvient du temps du pied de Cupidon.
ce cher python s’en bat l’œil du qu’en dira-t-on.
Comme ses potes les Monty, le cœur à l’aise.
il se souvient du temps du pied de Cupidon.
Invité- Invité
Re: Mes deux rimes
Duquel, Vénus, d’une main experte et balaise,
Extrait l’épine qui gênait son rejeton ;
D’aucuns y voient l’inceste, éprouvent le malaise.
Pontormo peint d’ailleurs la Belle et son lardon.
Re: Mes deux rimes
Nul n'a jamais prouvé, d’Aphrodite, l’inceste.
Ce n’est, de Pontormo, qu’une supposition.
En est-ce pour autant thèse d’orchidoclaste ?
Chacun en jugera selon sa conviction.
Ce n’est, de Pontormo, qu’une supposition.
En est-ce pour autant thèse d’orchidoclaste ?
Chacun en jugera selon sa conviction.
Invité- Invité
Re: Mes deux rimes
Quand bien même, il faudrait prendre ça d’humeur leste,
La morale en ces mythes n’est point obsession ;
Et tristesse à celui dont l’esprit agélaste,
Dans ces contes, ne voit pas la pure fiction.
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