Ta vague littérature
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Ta vague littérature
Ta vague littérature *
allitère sans rature.
On en perd vite le fil
tant les idées sont immenses.
On s’y croirait en exil,
au taf ou bien en vacances.
On s’y excuse du peu,
tel le péquin qui s’effare
en crapotant de la beu
comme on en fait du cigare.
Je sais bien d’écriverons
qui, oui, l’eussent assumée.
Mais autant de liserons
qui n’y virent que fumée.
*dernier vers de « Toute l’âme résumée » de Mallarmé
allitère sans rature.
On en perd vite le fil
tant les idées sont immenses.
On s’y croirait en exil,
au taf ou bien en vacances.
On s’y excuse du peu,
tel le péquin qui s’effare
en crapotant de la beu
comme on en fait du cigare.
Je sais bien d’écriverons
qui, oui, l’eussent assumée.
Mais autant de liserons
qui n’y virent que fumée.
*dernier vers de « Toute l’âme résumée » de Mallarmé
Invité- Invité
Re: Ta vague littérature
Voilà la mèche allumée
Combien de temps nous aurons,
Si la poudre est mal lunée,
Nous pressant, comme citrons ?
Sous le son de la cithare
Sous la grâce de son jeu,
La corde de la guitare
Nous rejouera le jazz bleu.
Dans de si douces démences
En percevant le subtil
Pas doucereux des comanches
Aiguiserons notre outil.
Boule noire en la mâture
Et l’explosion nous fracture.
Combien de temps nous aurons,
Si la poudre est mal lunée,
Nous pressant, comme citrons ?
Sous le son de la cithare
Sous la grâce de son jeu,
La corde de la guitare
Nous rejouera le jazz bleu.
Dans de si douces démences
En percevant le subtil
Pas doucereux des comanches
Aiguiserons notre outil.
Boule noire en la mâture
Et l’explosion nous fracture.
Re: Ta vague littérature
« Souventefois fois j’aventure
mes doigts dans la confiture.
En tout bien tout honneur. S’il
advenait qu'un jour des tanches
y fronçassent le sourcil,
je m’en cognerais les hanches. »
Ainsi parla mon neveu
— à ce jour gardien de phare —
qui peinture en camaïeu
quand le vent hurle en fanfare.
Le gus a les yeux vairons,
la tignasse clairsemée,
et la classe aux avirons
carrément surestimée.
mes doigts dans la confiture.
En tout bien tout honneur. S’il
advenait qu'un jour des tanches
y fronçassent le sourcil,
je m’en cognerais les hanches. »
Ainsi parla mon neveu
— à ce jour gardien de phare —
qui peinture en camaïeu
quand le vent hurle en fanfare.
Le gus a les yeux vairons,
la tignasse clairsemée,
et la classe aux avirons
carrément surestimée.
Invité- Invité
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