Les règles du ping-pong poétique
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Les règles du ping-pong poétique
Ici, les écrits réalisés sont motivés par les poèmes qui les précèdent et participent d’un système musical où le chœur répète un chant soliste : Le répons.
Un des intérêts de ce sport littéraire réside dans les possibilités d’en décaler les règles, pourtant strictes, jusqu’à l’inversion, pour peu que, sans céder au laxisme béat de la facilité, les changements introduits se justifient par leur pertinence.
Les participants jouent ensemble –et non les uns contre les autres-. Ce sont des matches où « perdre » et « gagner » bornent la partie ; ces exercices peuvent receler une éventuelle valeur lyrique, musicale, voire humoristique.
Circonscrivons les principes de ce ping-pong ; un auteur propose un poème.
En guise de commentaire, un participant rédige un service : quatrain, tercet, sizain etc. sur un rythme particulier, mètres différents ou mètres symétriques, au choix du serveur, rimes plates, croisées, embrassées… élision des « e » muets, pas de hiatus… Et l’azur en prime !
Répons (plus dur) : même formule, suite logique ou sens équivalent, mêmes rimes (intercalées) avec des mots différents et d’une étymologie différente également –sauf si le sens est d’une franche altérité : c’est la règle classique ; on peut faire rimer « retors » -rusé- avec « tu retords » -un fil de fer- alors que l’étymon est identique car le sens diverge suffisamment mais pas « temps » avec « printemps » -premier temps- de sens trop proches.
Les incartades sont pardonnables si tant est qu’elles soient délibérées. Les répons se peuvent (se doivent ?) succéder jusqu’à épuisement des rimes (et des participants) ou jusqu’à un faux pas technique qui interrompra le match par élimination du contrevenant (C’est pour rire, on vous dit !).
Salus
Un des intérêts de ce sport littéraire réside dans les possibilités d’en décaler les règles, pourtant strictes, jusqu’à l’inversion, pour peu que, sans céder au laxisme béat de la facilité, les changements introduits se justifient par leur pertinence.
Les participants jouent ensemble –et non les uns contre les autres-. Ce sont des matches où « perdre » et « gagner » bornent la partie ; ces exercices peuvent receler une éventuelle valeur lyrique, musicale, voire humoristique.
Circonscrivons les principes de ce ping-pong ; un auteur propose un poème.
En guise de commentaire, un participant rédige un service : quatrain, tercet, sizain etc. sur un rythme particulier, mètres différents ou mètres symétriques, au choix du serveur, rimes plates, croisées, embrassées… élision des « e » muets, pas de hiatus… Et l’azur en prime !
Répons (plus dur) : même formule, suite logique ou sens équivalent, mêmes rimes (intercalées) avec des mots différents et d’une étymologie différente également –sauf si le sens est d’une franche altérité : c’est la règle classique ; on peut faire rimer « retors » -rusé- avec « tu retords » -un fil de fer- alors que l’étymon est identique car le sens diverge suffisamment mais pas « temps » avec « printemps » -premier temps- de sens trop proches.
Les incartades sont pardonnables si tant est qu’elles soient délibérées. Les répons se peuvent (se doivent ?) succéder jusqu’à épuisement des rimes (et des participants) ou jusqu’à un faux pas technique qui interrompra le match par élimination du contrevenant (C’est pour rire, on vous dit !).
Salus
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